Dans nos relations et nos interactions quotidiennes, nous sommes souvent piégés dans des schémas inconscients de dépendance affective...

Le besoin vital d’Appartenance – la prison de l’homme

L’être humain a un besoin presque vital de donner du sens à ce qu’il vit. Et pour cela, il crée des récits : sur lui-même, sur les autres, sur le monde. Ces histoires sont rassurantes, structurantes, parfois nécessaires. Mais dès lors qu’il les confond avec la réalité, il s’y attache, s’y enferme.
Il devient prisonnier de ses propres fictions :
– de l’image qu’il a de lui-même (« je suis comme ça »),
– de son passé (« j’ai souffert, donc je suis brisé »),
– de ses projections (« je ne serai heureux que si… »).
Tant qu’il croit que ces histoires sont la vérité, il ne peut pas voir au-delà. Il vit dans une cage dont il tient lui-même la clé, sans le savoir.
Mais s’il commence à observer ces récits avec lucidité, sans s’y identifier… alors naît un espace de liberté. Là commence le détachement, puis la possibilité d’être pleinement présent à ce qui est — au-delà du mental, au-delà du récit.